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Edith Piaf aurait eu 100 ans aujourd’hui

International Surréalisme Maintenant 2016 aux États-Unis, Mississipi, Particula Coimbra et Multimédia Musée de Poros, Portugal

Via Santiago Ribeiro

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Steve Smith

La prochaine édition de “l’International Surrealism Now” aura lieu aux États-Unis, Mississippi dans la Galerie d’Art Depot Cullis Wade, MSU Welcome Center de janvier à février, dans l’espace Particule Coimbra et au Multimédia Musée de Pores (Portugal) en 2016.

Artistes exposés aux Etats-Unis: France Garrido, Olga Spiegel, Joe MacGown, Steve Smith, KD Matheson, Muniz, Shahla Rosa (Etats-Unis) et Santiago Ribeiro, Paula Rosa, Victor Lages, Francisco Urbano (Portugal).

L’ International Surrealism Maintenant est un projet de Santiago Ribeiro, peintre surréaliste portugais qui s’est dévoué à la promotion du Surréalisme du siècle XXI, moyennant les expositions réalisées partout, dans le monde.

L’ International Surrealism Maintenant a débuté à Coimbra en 2010, où a eu lieu une grande exposition organisée par la Fondation Bissaya Barreto apprêtée par Santiago Ribeiro. Depuis, ce même événement a eu lieu à Conímbriga, à l’occasion du 50 ème anniversaire du Musée Monographique de Conímbriga ( le deuxième musée le plus visité au Portugal).

Après une itinérance par Paris avec l’appui de la GAPP( Galerie d’Art Portugal Presente) et celui de Liba WS, organisée une fois de plus par la Fondation Bissaya Barreto et Santiago Ribeiro, il est parti à Madrid avec l’appui de Yamal Din et à Dallas, avec l’appui de l’artiste surréaliste nord-américaine Shahla Rosa.

Dernièrement l’exposition est présentée au public dans le manoir medieval du Paço da Ega, organisation du Réseau des Bibliothèques et la Mairie de Condeixa-a-Nova et dans la galerie Vieira Portuense, Porto, Portugal.
L’ International Surrealism Maintenant, possède à son actif 67 artistes des 30 pays suivants: Allemagne, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Chine, Croatie, Espagne, EUA, Philippines, France, Hollande, Indonésie, Angleterre, Iran, Islande, Italie, Japon, Mexique, Nouvelle Zélande, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Servie, Ukraine, Vietnam.

L’exposition est composée d’œuvres de Dessin, Peinture, Photo, Art Digital et Sculpture.

Artistes:

Agim Meta, Ana Neamu, Ana Pilar Morales, Anna Plavinskaya, Andrew Baines, Asier Guerrero Rico ( Dio ), Brigid Marlin, Daila Lupo, Dan Neamu, Daniel Hanequand, Daniele Gori, Edgar Invoker, Egill Eibsen, Erik Heyninck, Ettore Aldo Del Vigo, Farhad Jafari, France Garrido, Francisco Urbano, Gromyko Semper, Héctor Pineda, Hugues Gillet, Isabel Meyrelles, Joe MacGown, Keith Wigdor, Leo Plaw, Liba WS, Lubomír Štícha, Ludgero Rolo, Lv Shang, Maciej Hoffman, Magi Calhoun, Maria Aristova, Martina Hoffman, Mehriban Efendi, Naiker Roman, Nazareno Stanislau, Nikolina Petolas, Octavian Florescu, Oleg korolev, Olga Spiegel, Otto Rapp, Paula Rosa, Pedro Diaz Cartes, Rudolf Boelee, Santiago Ribeiro, Sergey Tyukanov, Shahla Rosa, Shoji Tanaka, Shan Zhulan, Sio Shisio, Slavko Krunic, Sônia Mena Barreto, Steve Smith, Svetlana Kislyachenko, Tatomir Pitariu, Ton Haring, Victor Lages, Vu Huyen Thuong, Yamal Din, Yuri Tsvetaev e Zoran Velimanovic.

Video par Steve Smith

aux Etats-Unis :

“LUSO – American and Portuguese Surrealism of the 21st Century”
janvier à février, 2016
ouverture: janvier TBD, 5-6 p.m.
Cullis Wade Depot Art Gallery, MSU Welcome Center

directeur de la galerie: Lori Neuenfeldt, LNeuenfeldt@caad.msstate.edu

662-325-2973

http://caad.msstate.edu/wpmu/artnews/tag/cullis-wade-depot-gallery/

Santiago Ribeiro
santiagoribeiropainting@gmail.com
+351-964485027
http://santiagoribeiropainting.blogspot.pt

Sur Santiago Ribeiro
L’artiste portugais de Coimbra, a montré ses œuvres avec une grande régularité au Portugal et dans d’autres pays européens, Lisbonne, Paris, Nantes, Belgrade, Madrid, Barcelone, Grenade, Moscou, Berlin, Varsovie, Florence, Podgorica, au Monténégro, Timisoara en Roumanie et aussi aux  États-Unis à Dallas au Texas.
Il est la force motrice et le promoteur du projet international “Surréalisme Now”, qui a commencé en 2010, organisé par la Fondation portugaise Bissaya Barreto.
Récemment, l’exposition «Le Surréalisme Now” a eu lieu à Lisbonne, à la suite d’un partenariat avec l’artiste Victor Lages.
Santiago Ribeiro a diffusé et promu son travail sur l’Internet, à travers les réseaux sociaux et les blogs, ayant ainsi reçu de nombreuses invitations à exposer son art dans différentes parties du monde. “

Le nettoyage des couches picturales

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L'Institut canadien de conservation (ICC)

Dates :du 19 au 23 octobre 2015

Lieu :Centre de conservation du Québec, Québec (Québec), Canada

Date limite pour l’inscription :le 11 septembre 2015

L’Institut canadien de conservation (ICC) et le Centre de conservation du Québec (CCQ) sont heureux d’annoncer la tenue d’un atelier de perfectionnement professionnel de l’ICC intitulé Le nettoyage des couches picturales, qui se déroulera du 19 au 23 octobre 2015 dans les locaux du CCQ à Québec (Québec).

Les méthodes de nettoyage des couches picturales ont connu une évolution importante depuis les années 1990. De nouveaux produits et des nouvelles techniques d’application ont été développés et sont maintenant utilisés, à la suite, notamment, des importants travaux de Richard Wolbers et de Paolo Cremonesi.

L’évolution des techniques d’analyse chimique et d’imagerie, combinée aux tests préalables au nettoyage des œuvres, permet la réalisation d’interventions de plus en plus sélectives qui prennent en compte les mécanismes de vieillissement.

Le cours théorique a pour objectif de mieux faire connaître et de mieux comprendre les outils utilisés, les concepts chimiques et les méthodes de mise en œuvre des nouvelles techniques de nettoyage, et ce, afin de préparer et de soutenir les activités de l’atelier.

Les sujets abordés dans ce cours seront les suivants :

  • Introduction-rappel : acides et bases, liens et forces intermoléculaires;
  • Tests de solubilité, pouvoir solvant et toxicité;
  • Solutions tampons;
  • Gels de solvants, gélifiants (éthers de cellulose, acide polyacrylique et autres);
  • Surfactants : approche générale, typologies, actions et applications;
  • Émulsions et chélatants.

Les séances pratiques permettront d’affiner les méthodes de préparation des produits pour le nettoyage. Les solvants et réactifs en phase liquide et sous forme de gels et d’émulsions seront testés et appliqués sur des couches picturales de diverses natures.

Les ateliers pratiques aborderont les sujets suivants :

  • Tests de solubilité sur des peintures et sur des objets polychromes (sculptures, dorures, etc.);
  • Préparation de gels de solvants;
  • Préparation d’émulsions grasses et maigres;
  • Préparation de chélatants;
  • Application pratique, sur les couches picturales, de mélanges testés.

Le cours sera donné en français, mais certains documents peuvent être offerts en anglais.

Demande

La date limite pour présenter une demande pour suivre l’atelier Le nettoyage des couches picturales est le 11 septembre 2015. Le formulaire de demande doit être téléchargé, rempli et transmis à l’adresse suivante : cci-icc.services@pch.gc.ca. L’ICC et le CCQeffectueront la sélection finale des candidats et enverront une confirmation aux personnes sélectionnées avant le 23 septembre 2015. Il y a 15 places disponibles. L’ICC et le CCQ se réservent le droit d’annuler l’activité si le nombre d’inscriptions est insuffisant ou si des contraintes imprévues surviennent.

Coût

Le coût de l’atelier est de 900 $, et le paiement devra se faire par carte de crédit peu après que les participants auront été avisés qu’ils ont été retenus. Ce coût comprend les rafraîchissements pendant les pauses et les repas du midi. Les participants doivent assumer tous les frais de déplacement, d’hébergement et les autres dépenses se rattachant à leur participation à l’atelier.

Pour de plus amples renseignements ou si vous avez des questions sur l’atelier ou le processus de demande, veuillez vous adresser à cci-icc.services@pch.gc.ca.

Formatrices de l’atelier Le nettoyage des couches picturales

Emanuela Bonaccini, diplômée, en 1995, en conservation-restauration des peintures à l’école de haute formation Opificio delle Pietre Dure, à Florence. Depuis 2008, elle exerce à Paris l’activité de restauratrice de peintures rattachée aux musées de France. Depuis 2008, elle participe également à la formation continue des élèves restaurateurs à l’Institut national du patrimoine, à Paris, où elle enseigne les techniques de nettoyage aqueux des peintures.

Luciana Ruatta, chimiste, détient une thèse d’archéométrie (étude de provenance de céramiques anciennes) et un doctorat sur la conservation des métaux. Elle enseigne actuellement la chimie, la technologie des matériaux et les techniques d’analyse appliquées à la conservation et à la restauration dans le cadre de programmes de formation pour restaurateurs et de programmes de formation continue destinés aux professionnels.

Hôtes

Le Centre de conservation du Québec a pour mission de contribuer à la conservation préventive et à la restauration du patrimoine du Québec, c’est-à-dire les objets, les œuvres d’art, les meubles, l’art public, etc. Le Centre vise ainsi à assurer une meilleure accessibilité et une valorisation de l’héritage culturel du Québec.

Plus précisément, le mandat du Centre consiste :

L’Institut canadien de conservation (ICC) a été fondé en 1972 dans le but de promouvoir la préservation et l’entretien adéquats du patrimoine culturel canadien et de faire progresser la pratique, la science et les technologies de la conservation. Devenu, en 1992, organisme de service spécial du ministère du Patrimoine canadien, il est à ce titre autorisé à recouvrer une partie de ses dépenses auprès de ses clients.

L’ICC fait progresser la conservation des collections patrimoniales du Canada et en fait la promotion grâce à son expertise en science de la conservation, en restauration et en conservation préventive. L’ICC travaille avec les établissements et les professionnels du patrimoine pour faire en sorte que ces collections patrimoniales soient préservées et accessibles aux Canadiens et aux Canadiennes, aujourd’hui et pour l’avenir.

L’ICC agit dans trois principaux secteurs d’activité, qui constituent le mandat du programme :

  1. L’ICC poursuit des activités de recherche et de développement en conservation, notamment dans les domaines de la recherche scientifique, des techniques de pointe de restauration et de l’élaboration de solutions pratiques et novatrices destinées au soin des collections.
  2. L’ICC offre des services d’experts, notamment en effectuant des analyses scientifiques et des traitements de conservation, et en fournissant des services-conseils en préservation aux établissements et aux professionnels du patrimoine.
  3. L’ICC diffuse des connaissances dans le domaine de la conservation au moyen de la formation, du perfectionnement professionnel, de ressources d’apprentissage en ligne et de publications, dans le but d’aider les personnes responsables d’objets et de collections du patrimoine à prendre des décisions éclairées sur les soins à apporter à leurs collections.

Renseignements supplémentaires

Si vous avez des questions sur l’atelier Le nettoyage des couches picturales ou le processus de demande, ou si vous désirez obtenir de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à cci-icc.services@pch.gc.ca.

Inscrivez-vous dès maintenant!

Téléchargez le formulaire de demande (Microsoft Word, 32.5 Ko)

Veuillez remplir le formulaire suivant et le faire parvenir à l’ICC au plus tard le 11 septembre 2015 en transmettant le formulaire à l’adresse suivante : cci-icc.services@pch.gc.ca.

Si vous ne pouvez pas télécharger le formulaire de demande, il nous fera plaisir de vous aider. Veuillez faire parvenir votre demande au Service des renseignements.

L’incendie à la Cité des sciences à Paris a été maitrisé

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Crédits photo : THOMAS SAMSON/AFP

Un important incendie s’est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi à la Cité des sciences et de l’industrie dans le XIXe arrondissement de Paris. Après six heures de lutte, les flammes ont pu être maitrisées en tout de début de matinée. «Le feu est complètement maîtrisé, le risque de propagation est écarté», précise le commandant Gabriel Plus, porte-parole des pompiers de Paris. Deux pompiers ont été légèrement blessés, aucune autre victime n’a été à déplorer. Le bâtiment était vide lorsque le feu s’est déclaré.

Les secours ont été appelés à 2h30 du matin. La zone concernée, dans l’aile sud du bâtiment, était en travaux et le système anti-incendie n’était pas armé. Le feu s’est propagé sur plusieurs étages de l’immeuble, abritant notamment des salles de cinéma ou des salles d’exposition. Plus de 1000 mètres carrés ont été détériorés. Au plus fort du sinistre, plus de 120 pompiers et 25 engins étaient à l’œuvre. «Le dispositif devrait être réduit», a précisé le commandant Gabriel Plus. A la mi-journée, il prévoyait qu’il resterait une cinquantaine de pompiers sur le site et «on va procéder à des rondes dans les jours qui viennent».

A quelques centaines de mètres, la ligne de tramway 3b a été coupée pendant la nuit. Des navettes de bus ont été mises en place. Mais sur les voies ferrées à proximité, RER et TGV circulaient et le périphérique est resté ouvert à la circulation.

La partie touchée par l’incendie devait accueillir à partir du 15 octobre un centre commercial baptisé «Vill up», dans lequel 110 millions d’euros ont été investis: «Les travaux avaient commencé en 2012… On en était à la décoration avant l’ouverture», a précisé Bruno Maquart.

Située dans le parc de la Villette, la Cité des Sciences et de l’Industrie est consacrée à la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle. Le musée, qui accueille 3 millions de visiteurs par an, ne pourra ouvrir jeudi, a déclaré à l’AFP Bruno Maquart, le président d’Univers sciences (qui regroupe Cité des sciences et de l’industrie et Palais de la découverte). «Nous mettons tout en oeuvre pour rouvrir le plus vite possible, surtout en cette période estivale de forte affluence».

Exposition “Renaissance d’un chef-d’œuvre: les décors de la Chancellerie d’Orléans”

À partir du 12 septembre, les Archives nationales présenteront l’exposition “Renaissance d’un chef-d’œuvre: les décors de la Chancellerie d’Orléans” à l’hôtel de Soubise.

Élevé à partir de 1705 par Germain Boffrand à proximité du Palais Royal, à la demande du futur Régent, Philippe d’orléans, l’hôtel dit de la Chancellerie d’Orléans reçut dès cette époque une décoration de qualité. Habité ensuite par la famille d’Argenson, il fut rénové par Charles de Wailly dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, et fut alors considéré comme le plus raffiné des hôtels particuliers parisiens.
L’hôtel ayant été démonté au début du XXe siècle, ses décors furent conservés par la Banque de France, qui en était devenue propriétaire. Après avoir sommeillé de longues années, cet ensemble extraordinaire sera prochainement remonté au rez-de-chaussée de l’hôtel de Rohan, dans le quadrilatère des Archives nationales.
En partenariat avec la Banque de France, les Archives nationales sont heureuses de dévoiler à l’occasion des Journées européennes du patrimoine quelques-uns des éléments les plus significatifs de ces décors.
A l’issue de l’exposition, cet aperçu des peintures, reliefs de plâtre, lambris, chapiteaux et consoles de la Chancellerie d’Orléans restera en dépôt à l’hôtel de Soubise pour mieux continuer de faire rêver les visiteurs jusqu’à leur pleine renaissance à l’hôtel de Rohan prévu pour le premier semestre 2018.

© Archives nationales, France
http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/web/guest/chancellerie-d-orleans

Staline et Picasso : le fantôme et la légende

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Par Eric Bietry-Rivierre

Picasso devant une photo de Staline, à Rome en 1949 lors du Congrès mondial des partisans de la paix. Crédits photo : INTERCONTINENTALE/AFP

ŒUVRES MAUDITES (1/6) – Où est passé le portrait du dictateur exécuté par le camarade Pablo ? Les historiens se désespèrent en écumant les archives. Déjà, à sa publication, en 1953, ce fusain causait malheur aux hiérarques du PCF.

Les détracteurs d’Anish Kapoor à Versailles le savent-ils? En art, les scandales se transforment toujours en légendes. Prenez l’affaire du portrait de Staline par Picasso, pour ‘Les Lettres Françaises‘. Une œuvre tellement maudite qu’elle a disparu. Car, oui, le dionysiaque Minotaure, l’écœuré de tous les charniers depuis Guernica, le grand pacifiste qui inventa la colombe-symbole en 1949, le créatif plusieurs fois révolutionnaire qui dérouta tant le réalisme socialiste a bien représenté le Petit Père des peuples. Il en a fait couler de l’encre, ce fusain. Souvent rouge, voire rouge sang. L’époque était autrement plus violente…

Boston : une exposition jugée raciste envers les asiatiques

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Par Ines Mcgriff

Des manifestants se sont mobilisés contre l’exposition Kimono Wednesday, jugée raciste envers la population asiatique. Crédits photo…

La rétrospective Kimono Wednesday, qui invitait les visiteurs à se photographier en kimono devant La Japonaise de Claude Monet, soulève la polémique au musée des Beaux-Arts. Des associations accusent cette «expérience interactive amusante» de stigmatiser la communauté asiatique. L’établissement a dû faire marche arrière.

Le musée des Beaux-Arts de Boston a annoncé cette semaine l’annulation de l’exposition Kimono Wednesday, qui n’était pas au goût de tous les visiteurs.

Le public était invité à enfiler des répliques de kimonos japonais traditionnels et à être photographiés en face de la peinture de Claude Monet La Japonaise. Le tableau datant de 1876 représente un portrait de Camille Monet, l’épouse du peintre impressionniste français, portant un kimono rouge. Le musée de Boston espérait créer une expérience interactive amusante. Son ambition était de permettre aux visiteurs d’apprécier la richesse des détails, des broderies et des matières fines des vêtements.

De nombreux visiteurs ont cependant estimé que cette exposition était raciste envers la population asiatique. Le site Artnet a posté des photos en ligne montrant des manifestants à l’intérieur des musées portant des pancartes.

En réaction, le musée de Boston a declaré qu’il avait «entendu les préoccupations de certains membres de [sa] communauté» et qu’il avait en conséquence decidé de modifier sa programmation. Désormais, les kimonos seront exposés dans la galerie impressionniste tous les mercredis soirs, mais les visiteurs ne pourront pas les enfiler.

Stigmatisation de la communauté asiatique

Cette polémique fait écho aux protestations qui ont eu lieu dernièrement en France contre le racisme dont souffrent les populations asiatiques. En juin dernier, le Conseil Représentatif des Associations Asiatiques de France (CRAAF) et une quarantaine d’associations ont fais parvenir à Manuel Valls une pétition, signée par plus de 25.000 personnes, pour dénoncer la hausse des agressions dont la communauté asiatique est victime.

Au cours de ce même mois, plus de 8500 personnes, pour la plupart issues de l’immigration asiatique, avaient manifesté à Belleville. Selon Olivier Wang, secrétaire de l’Association des Jeunes Chinois de France (AJCF), le racisme anti-chinois est un «phénomène qui augmente», expliquant qu’il y a «de plus en plus de violences et de stigmatisations».

Le «Vagin de la Reine» de Kapoor vandalisé au château de Versailles

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Anish Kapoor devant son œuvre <i>Dirty Corner</i>.

Anish Kapoor devant son œuvre Dirty Corner.

L’œuvre, une trompe d’acier de 60 mètres intitulée Dirty Corner, suscite la polémique depuis son installation. Elle a subi des jets de peinture, mais vient d’être nettoyée.

L’œuvre imposante du sculpteur britannique Anish Kapoorinstallée dans le parc du château de Versailles près de Paris, et dont la connotation sexuelle suscite une polémique, a été vandalisée par des jets de peinture, a-t-on appris auprès de la direction du domaine.

Cette œuvre, une trompe d’acier de 60 mètres appelée par l’auteur Dirty Corner, mais affublée dans la presse du surnom de «Vagin de la Reine», est exposée depuis le 9 juin à Versailles, résidence royale des XVIIe et XVIIIe siècles et l’un des sites les plus visités par les touristes en France. Elle y figure parmi d’autres œuvres de l’artiste de 61 ans d’origine indienne.

(mais…)

Incendie spectaculaire à la basilique Saint-Donatien de Nantes

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Selon un témoin, une «fausse manoeuvre» d’ouvriers couvreurs aurait causé le départ de feu. Selon un témoin, une «fausse manoeuvre» d’ouvriers couvreurs aurait causé le départ de feu. Crédits photo : GEORGES GOBET/AFP

Lundi matin, un violent incendie s’est déclenché à la Basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien, située en plein centre-ville de Nantes. Le feu a depuis été maîtrisé par les 75 pompiers dépêchés sur place.

Spectaculaire. C’est l’adjectif qui revient le plus à propos de l’incendie qui a touché la basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien de Nantes à partir de 10h30 ce lundi matin. Les pompiers sont intervenus très rapidement sur le site, situé en plein centre-ville. Selon France Bleu Loire Océan, le feu serait depuis maîtrisé et les pompiers continueraient à arroser la toiture encore fumante, dont une partie s’est effondrée.

Selon la femme se présentant comme la cuisinière du presbytère, contactée par Le Figaro aux environs de 11 heures, une «fausse manoeuvre» des ouvriers couvreurs travaillant sur le toit depuis une semaine serait à l’origine de l’incendie. «Ça brûle encore!» avait-t-elle alors déclaré. Contactée un peu plus tard, elle précisait à 12 h 30 que le presbytère était en cours d’évacuation. «Les trois étudiants logeant au presbytère» n’étaient toutefois «pas présents» lorsque l’incendie s’est déclenché. Selon la radio France Bleu Loire Océan, les couvreurs, qui effectuaient des travaux de soudure, auraient été pris en charge, en état de choc, par les pompiers. Monseigneur Michel Bonnet, curé de la paroisse, serait lui «extrêmement ému» selon la radio locale Fidélité Nantes.

Sur les réseaux sociaux, l’information s’est propagée comme une traînée de poudre:

Des gestes d’amour au Pont des (street) Arts

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Le Pont des Arts, reliant le Louvre au Rive Gauche à Paris, autrefois a tenu le poids des milliers d’amoureux. Il était une fois des couples cadenasseraient leur amour au pont et jetteraient la clé, en immortalisant leur relation près de la Seine, à Paris, la ville d’amour. De façon controversée, la mairie de Paris était obligée à démonter les 45 tonnes du fer des grilles du pont à cause de la possibilité de son effondrement. Mais avec des couples furieux, Paris avait besoin d’une solution à son problème lourd. Une fois le pont romantique des cadenas, aujourd’hui est transformé dans une gallérie publique pour le street-art, grâce à la collaboration entre la mairie et Gallérie Itinerrance.